L’histoire de Allan J. Wells

Scientifique – Voyageur dans le Temps depuis 1884 – Fondateur de la Luxembourg Steampunk Society

Allan J. est né à Paris le 4 décembre 1858. À cette époque, son père était secrétaire de l’ambassadeur de Grande-Bretagne, Henry Wellesley. La famille Wells vivait près de l’ambassade britannique en France, rue du Faubourg Saint-Honoré, numéro 18, Paris 8e, à quelques pas du Palais de l’Elysée. Historiquement, cette période est appelée le Second Empire, dirigée par Napoléon III.

A cause de ces temps politiquement troubles, Allan est devenu un pacifiste déterminé et un scientifique aux idées révolutionnaires pour son temps.

Lors d’un de ces voyages aux Etats-Unis, fin des années 1870, Allan est entré en relation avec Thomas Edison et a entendu parler de Nikola Tesla, qu’il tenait à rencontrer à tout prix. Dès leur réunion à Paris en 1882, il était totalement accro aux théories de ce savant Serbe envoutant. Après son incident avec Edison, Nikola était libre de toute contrainte et les deux amis ont passé ensemble des nuits blanches, discutant de leurs théories folles et communes sur l’utilisation du pouvoir naturel de l’électricité.

Depuis le début des années 1880, Allan développait un projet totalement secret dans son atelier caché dans l’arrière-cour de la demeure familiale. Il y avait conçu, avec beaucoup d’acharnement et après de multiples échecs, sa première Machine à remonter le Temps qui sera connue plus tard comme la « Time-Machine de Wells ». Et en effet, en automne de l’année 1884, Allan réussit son premier voyage … dans le Temps pour du vrai !

Sans aucun doute, à défaut des idées et des conseils de Tesla, Allan n’aurait jamais pu accomplir son exploit…

Au retour de ce premier passage temporel de 3 jours, il écrit une lettre relatant son exploit au seul être humain sur terre qui pouvait le comprendre et le croire, à… Jules Verne. Grâce à son travail et à ses recherches, il est devenu un ami très proche du grand écrivain visionnaire. Et par ce biais il a fait connaissance avec l’ingénieur sans égal, Gustave Eiffel. Ces 2 illustres personnages le soutenaient de pied ferme dans ses recherches et ils sont tous les deux devenus ses mentors à vie.

En plus de ces inspirateurs cités, le scientifique allemand Heinrich Hertz était un visiteur bien venu chez Allan.

Herbert George Wells, mondialement connu sous HG Wells et familièrement appelé “Bertie”, né en 1866, est le cousin d’Allan et le fils de son oncle Joseph. Après la séparation ardue de ses parents, Bertie a été envoyé à Paris pour vivre avec la famille du frère de son père. D’emblée, les 2 jeunes garçons sont devenus très proches et ont été comme des frères toute leur vie.

Plus tard, HG est devenu écrivain. Il a suivi de près les recherches d’Allan pendant plus de dix ans et a publié les exploits de son presque-frère sous forme d’un roman en 1895, qui depuis est devenu un des romans les plus vendus dans le monde entier et ce jusqu’à aujourd’hui, intitulé « The Time-Machine » de Wells.

En 1876, Allan rencontra une jeune femme, qui finalement restera le seul vrai Amour de sa vie. Ils vivaient ensemble pendant 25 ans. Mariés en 1883, ils eurent 2 enfants, Emmen, né en 1891 et Sian, née en 1885. Seulement, son travail et ses voyages dans le temps l’absorbaient à un point tel que son épouse quitta leur foyer à la fin de l’été 1902 pour suivre un adepte de la Magie noire. Il ne s’est jamais remis en couple et en bon père de famille a élèvé ses deux enfants depuis lors. Son fils, Emmen G. Wells suivant son père dans ses recherches, est devenu son assistant. Ils travaillent toujours ensemble et partagent leurs voyages dans le temps. Sian, sa fille, animé par son caractère fort s’est lancée dans le combat pour les droits de la femme et du développement social. En raison de son engagement, elle était fort reconnue dans le milieu et officiellement appelée Cian F. Wells.

A suivre…